Assainissement Camping

L’assainissement de l’eau polluée pour un terrain de camping ou PRL (Parc Résidentiels de Loisirs) constitue une catégorie à part. Comme pour les hôtels, les gîtes, les maisons secondaires ou encore les chambres d’hôtes, le dispositif à l’image d’une micro station d’épuration doit être adapté pour un usage variable. Il s’agit d’être le plus efficace possible pour gérer la variation de la fréquentation au cours de l’année.

Les campings et Parcs Résidentiels de Loisirs sont marqués par une extrême saisonnalité. Les eaux usées des campings se caractérisent par une émission très saisonnière, avec un pic marqué d’une durée maximale de 2 mois et une absence totale d’émission sur une période hivernale de l’ordre de 5 mois. Ces modalités d’apports, discontinues dans le temps, représentent de fortes contraintes techniques qui doivent être intégrées dans le choix des filières de traitement. Il convient de s’assurer que les techniques de traitement des eaux usées installées sont aptes, non seulement à supporter les pointes de charges estivales, mais également à démarrer rapidement à la suite de la pause hivernale. Une meilleure connaissance de l’émission de la pollution à traiter constitue un élément déterminant permettant de définir le dimensionnement approprié des ouvrages. Avant tout projet de mise aux normes ou d’extension, une étude préalable d’assainissement doit être effectuée afin d’examiner la faisabilité du projet. Les arrêtés du 6 mai 1996 et du 22 juin 2007 prévoient l’obligation de cette étude qui précise le choix du dispositif retenu, son implantation, son dimensionnement et, le choix du mode et du lieu de rejet des effluents.

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Des solutions innovantes pour tenir compte des particularités de fonctionnement des campings.

Pour l’installation d’assainissement d’un campings nous proposons des solutions économiques et environnementales adaptées à leurs problématiques. Les principaux points à prendre en compte sont les suivants :

  • La variabilité du dimensionnement des équipements : la taille des établissements va varier dans le temps et la très forte saisonnalité d'occupation des établissements génère de fortes variations d'utilisation,
  • Les contraintes réglementaires et les normes associées,
  • Les coûts globaux de la solution tant dans la mise en place que de son exploitation (et intégrant les économies financières qui peuvent en découler),
  • La valorisation de l'image de qualité et des performances environnementales.

Nos installations proposent un réglage qui permet de supporter les variations de charge (flux et pics de population) ainsi que le redémarrage après une période de très faible activité générant de bons rendements épuratoires selon la charge polluante. Certaines solutions intègrent également un dispositif de filtration permettant la réutilisation de l'eau.
C'est pourquoi les micro stations d'épuration, ou mini stations d'épuration sont la solution idéale.

La charge polluante et dimensionnement de l’installation:

Il est prioritaire d’analyser la capacité d’accueil et de la traduire en EH (Equivalent Habitant) ou en DBO5. La capacité d’accueil est la référence pour les établissements accueillant du public. Par contre, c’est le nombre de pièces principales en comparaison au nombre d’occupants qui entre en compte pour la partie domestique. Selon plusieurs études, la pollution journalière émise par un campeur est de :

  • 100 L d’eau (80 L au moins si du matériel permettant des économies est installé
  • 90 g de DCO
  • 35 g de DBO5 (La demande biochimique en oxygène pendant cinq jours, l’un des paramètres de la qualité d’une eau)
  • 40 g de MES
  • 11 g de NK
  • 1.4 g de Pt

Ainsi on évalue la charge polluante d’un campeur à 0,75 Equivalent Habitant (EH), mais il faudra bien chiffrer la capacité d’accueil ou nombre d’utilisateurs de l’installation tenant compte de l’occupation des emplacements, le nombre de mobil homes ou autres hébergements, la partie domestique et aussi équipements et services. Par exemple pour un restaurant ou terrasse d’un camping il n’y a pas d'intérêt de prendre en compte une pollution supplémentaire si l’ensemble des personnes qui allaient fréquenter étaient uniquement des gens hébergés sur l’établissement et pas des personnes extérieures. En fonction de plusieurs paramètres la charge polluante et donc le dimensionnement de l’installation peut être déterminé, mais attention c’est le travail de nos spécialistes qui vous aident à éviter un surdimensionnement et des solutions trop coûteux.

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Rappel de la législation en vigueur pour les campings

L'arrêté du 7 septembre 2009 fixe les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5. Il définit en son article 1 les termes : « installations d’assainissement non collectif » comme toute installation assainissement assurant la collecte, le transport, le traitement et l’évacuation des eaux usées domestiques ou assimilés…. des immeubles ou parties d’immeubles non raccordés au réseau public de collecte des eaux usées". Le cas de l'assainissement des campings dont les réseaux sont entièrement en domaine privé (également lorsqu’il appartient au domaine privé de la collectivité), relève donc de la législation dédiée à l'ANC. Lorsque le camping appartient au domaine public de la collectivité, il relève de la réglementation sur l’assainissement collectif.

Les différents types de dispositifs d’assainissement des campings :

Au-delà du simple clivage entre « filières traditionnelles » et « filières agréées » qu’on trouve dans les textes de loi applicables, on peut répartir les dispositifs ANC (Assainissement Non Collectif) en 4 grandes familles :

  1. Le dispositif ANC le plus connu est certainement la fosse toutes eaux, qui a succédé à la « fosse septique » des générations antérieures, avec son épandage (tranchées d’épandage, filtre à sable,…). Ces « filières traditionnelles » font appel au pouvoir épurateur du sol, dans lequel des bactéries digèrent les matières contenues dans les eaux usées. Ces systèmes présentent deux inconvénients majeurs :
    • leur emprise au sol, qui est pour un camping souvent des centaines de mètres carrés,
    • la nécessité de recycler le sable d’assainissement au bout de 10 à 20 ans – soit une facture supplémentaire de dizaines de milliers d’euros et qu’on a fréquemment tendance à oublier au moment de la mise en place du dispositif.
  2. Les filières compactes, qui remplacent le sable par un massif filtrant de zéolithe, de coco ou de laine de roche, reposent sur un principe similaire à celui des filières traditionnelles. Leur emprise au sol est plus réduite, mais leur coût est souvent rédhibitoire et les risques de colmatage ne sont pas négligeables.
  3. Les systèmes alternatifs – filières plantées de roseaux et toilettes sèches – ont un « petit côté écolo sympa », hélas occulté par un entretien des plus contraignant. Il faut y consacrer une surface (des centaines de mètres carrés) inutilisable pour autre chose, et on devra tenir compte de visites régulières pour alterner l’alimentation des filtres verticaux et vérifier le bon fonctionnement et prévoir le faucardage des roseaux chaque année. Les autres inconvénients sont notamment le risque de sous-charge de l’installation lors de la mise en service (problème de colonisation par les roseaux), les risques de colmatage, à la fin de l'hiver, par une hauteur importante de dépôts organiques non minéralisés à la surface du filtre, et donc une moindre oxygénation du milieu et la période de plantation conseillée entre avril et octobre, entraînant un manque de souplesse dans la mise en eau d’installations neuves.
  4. Les micro stations ont une emprise au sol extrêmement réduite, ce qui leur confère un énorme avantage. En outre, les Micro-stations ont le grand avantage de réaliser la totalité des étapes du prétraitement et du traitement au sein d'un seul et unique dispositif étanche. Elles rejettent des eaux déjà épurées dans le sol, au lieu d'eaux simplement prétraitées comme c'est le cas des filières traditionnelles ; on les qualifie donc souvent de « procédés écologiques ».

La meilleure solution pour le terrain de camping : la MICRO-STATION HPA

Le meilleur moyen d’être en conformité avec la loi en vigueur tout en prenant l’option d’une installation efficace reste la micro station d’épuration. Notre MICRO-STATION HPA s’adapte également parfaitement aux variations de fréquentation durant les saisons et en plus :

  • Un dispositif peu encombrant : Une cuve moitié moins grande qu’une fosse septique et comme la micro station est agréée pour déverser les eaux traitées directement dans l’environnement sans réalisation d’un champ d’épandage, le volume des travaux de terrassement est limité.
  • Un dispositif sans odeur : contrairement à la fosse toutes eaux, la micro station n’a pas besoin d’une conduite d’évacuation de ces gaz.
  • Un dispositif écologique : dans la mesure où tout le processus se fait par le travail naturel des bactéries présentes dans les eaux usées, la micro station d’épuration n’utilise aucun produit chimique.
  • Une solution largement éprouvée et fiable : des dizaines de milliers déjà en fonctionnement en France et en Europe.
  • La solution la plus économique : contrairement à l’installation d’une fosse septique : un simple drain souterrain en sortie de la station est suffisant, donc vous évitez les coûts (souvent énormes) des travaux de terrassement d’un champ d’épandage.
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La vente d’un camping

En cas de vente d'un camping, le document établi à l'issue du contrôle de l'installation d'assainissement non collectif doit être fourni par le vendeur et annexé au compromis de vente. Ce document doit être daté de moins de 3 ans. En l'absence de ce document lors de la signature de l'acte authentique de vente, le vendeur ne peut pas s'exonérer de la garantie des vices cachés correspondante. Par ailleurs, l'acquéreur peut poursuivre la résolution du contrat ou demander au juge une diminution du prix.

En cas de non-conformité du système d'assainissement lors de la signature de l'acte authentique de vente, l'acquéreur est tenu de faire procéder aux travaux de mise en conformité dans un délai d'un an après l'acte de vente.

Le vendeur, l’agence immobilière ainsi que l’acquéreur ont donc tout intérêt de connaître la situation du camping au regard de l’assainissement et de connaître le coût estimatif des travaux à prévoir, car au cas de non-conformité l’acquéreur tiendra compte de l'assainissement qu'il devra remplacer dans le prix final de l'immeuble. Comme il s’agit d’une obligation d’information il est recommandé de faire la demande de contrôle dès la mise en vente du camping et de communiquer le document de contrôle à l’acquéreur potentiel afin de favoriser la transparence dans votre transaction. Ensuite un devis permettra de connaître le montant de l’investissement à prévoir.

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